Un webinaire a permis d’entretenir les journalistes sur le Bureau d’information sur le Credit (Bic) de l’UMOA (Union monétaire ouest africaine), ses avantages et le cadre réglementaire régissant le système de partage de données. Initié par la BCEAO (Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’ouest) et la Société́ Financière Internationale (IFC), la conférence s’est tenue mercredi 9 décembre. Elle s’inscrit dans le cadre de la campagne de sensibilisation du grand public sur les bureaux d’information sur le Crédit (BIC).
L’objectif de cette campagne est de permettre aux populations d’avoir une meilleure connaissance des services offerts par Creditinfo West Africa, le Bureau d’Information sur le Crédit (BIC) de l’UMOA. Elle a été lancée le 08 décembre 2020 par la BCEAO et la Société́ Financière Internationale.
Les représentants de la BCEAO et de la SFI ont présenté aux journalistes des pays de l’UMOA, les principaux éléments du cadre réglementaire régissant le système de partage de données sur le crédit au sein de l’UMOA.
Le Creditinfo West Africa vise à « participer activement à l’amélioration de la stabilité du système financier et stimuler l’investissement et l’inclusion financière, afin de créer un environnement de confiance dans lequel les banques et établissements de crédit peuvent fournir les services nécessaires à tous les emprunteurs, des particuliers aux entreprises de toute taille » a indiqué le directeur général du Bureau d’information sur le Crédit Adamou Sambaré.
Les données collectées par le BIC sont entre autres les données biographiques ; sur le crédit et les engagements des clients (positives et négatives) et celles publiques (fichier identification nationale ; registre du commerce ; données sur les faillites, Centrale des risques, Centrale des incidents de paiements pour les chèques impayés).
« La collecte des données est soumise au consentement préalable du client, matérialisé par la signature d’un formulaire de consentement. Chaque client doit signer un consentement avec chaque établissement de crédit avec lequel il est en relation »a souligné M. Sambaré.