Le ministre en charge du secteur des enseignements primaire et secondaire, le Prof. Kokoroko est mécontent il découvre en effet que les derniers mouvements de grève qui ont secoué la maison étaient une manipulation dernière laquelle se cachaient certains cadres de son ministère. il “soulève le bâton de sanctions disciplinaires et poursuites judiciaires”, indique ainsi nos confrères de”global actu”.
Les 16, 17 et 18 novembres derniers, l’arrêt des cours était observé dans des établissements publics du Togo. Cause? Des revendications portées par des enseignants concernant leurs conditions de vie et de travail. Le ministre a pu calmer les velléités des grévistes, mais apprendre plus tard, à son corps défendant, que certains inspecteurs et chefs d’établissements étaient les ‘instigateurs’ de la grève qui a paralysé les activités pédagogiques la semaine dernière, ne peut que l’outrer. Une situation qui a amené le ministre Kokoroko à brandir une épée de Damoclès sur la tête de certains de ses collaborateurs.
Ainsi, dans une lettre adressée aux directeurs régionaux, aux inspecteurs de l’éducation et aux chefs d’établissements, le ministre menace d’employer les grands moyens.
« Ces manquements graves, contraires aux dispositions des articles 83, 84 et 85 du décret portant statut particulier du cadre des fonctionnaires de l’enseignement, ne peuvent être tolérés. Ceux et celles d’entre vous qui se rendaient coupables de tels comportements indélicats, s’exposent à des sanctions disciplinaires en dehors des poursuites judiciaires », écrit-il.
Par cette note, le ministre Kokoroko fait un rappel à l’ordre en invitant les personnes concernées à ne pas oublier les dispositions du statut particulier du cadre des fonctionnaires de l’enseignement en matière de grève. Il les a également demander de faire preuve de responsabilité devant leurs charges et à proscrire, dit-il, tout comportement contraire aux dispositions du statut général de la fonction publique et du statut particulier de l’enseignement.
Les discussions vont toujours bon train entre le gouvernement et les fédérations de syndicats d’enseignants pour aboutir à des solutions adéquates afin de garantir une année scolaire 2020-2021 sereine. Face à cette configuration, quel espoir pour l’aboutissement des revendications des enseignants qui pour certains impulsent ainsi contre les prescriptions de la Loi, des mouvements de grève ?