Une usine de transformation du manioc sortira des terres de la ville d’Atakpamé, préfecture de l’Ogou à 161,5 km de Lomé. Elle est l’œuvre de la Nouvelle Société de Commercialisation des Produits Agroalimentaires (NSCPA) qui ambitionne optimiser la chaîne de valeurs agricoles Manioc selon ce que nous rapporte <<Togo first>>.
Pour atteindre ses objectifs, la NSCPA a pu compter sur le Projet d’Appui à l’Employabilité et à l’Insertion des Jeunes dans les Secteurs Porteurs (PAEIJ-SP). Ceci pour la mise en place et l’exploitation d’une chaîne de production d’amidon qui a déjà démarré avec le montage de ses équipements de transformation en septembre 2020 comme indique le bimensuel d’informations du PAEIJ-SP.
L’usine d’Atakpamé devrait avoir une capacité annuelle de traitement de 15 000 t, soit environ 50 t par jour. Un millier de jeunes producteurs soit individuels soit évoluant en coopérative, ont emblavé près de 1 500 ha dans la région qui va abriter l’unité. Depuis son lancement, le PAEIJ-SP a d’après des statistiques, contribué sensiblement à la réduction du taux de chômage au Togo en enrôlant 1 427 jeunes dont 10% de femmes, en qualité de primo-entreprises et performé au-delà des objectifs qui lui ont été assignés. Une satisfaction pour son principal bailleur de fonds, la BAD. « À une année de sa clôture, le PAEIJ-SP a dépassé ses prévisions initiales. Il a favorisé la création de 25 635 emplois directs, dont 27% occupés par des femmes. Le projet a appuyé 1 793 groupements agricoles et formé quinze institutions financières sur le financement des chaînes de valeur agricoles. Il a également facilité l’accès au financement de seize PME, formé 31 cadres sur la gestion de systèmes d’information du marché du travail et a mis en place un identifiant unique pour suivre les jeunes intégrés dans l’appui à l’entreprenariat », précise la BAD.