La rentrée scolaire déjà effective, celle universitaire s’approchant, de même que l’ouverture de tous les lieux de culte et la perspective de l’ouverture des frontières terrestres sont autant de raisons qui poussent le gouvernement à mettre sur pied un plan de déconcentration de la gestion de la crise sanitaire liée au coronavirus. Et le communiqué sanctionnant le conseil des ministres tenu ce mercredi 4 novembre en dit long sur le renforcement de la riposte dans le grand Lomé.
C’est l’une des mesures qui ressort donc du conseil des ministres. Elle stipule que le plan de déconcentration de la gestion de la Covid-19 dans le grand Lomé se fera par la mise en place d’une Equipe d’intervention rapide (EIR) fixe et d’une Equipe de suivi des cas positifs asymptomatiques à domicile (ESCPAD), mobile dans chaque formation sanitaire des chefs-lieux de communes.
« Le remplacement des 19 EIR mobiles couvrant actuellement Agoènyivé et Golfe par trois EIR mobiles dans chaque direction préfectorale de la santé ; la mise en place d’une équipe de suivi des voyageurs et contacts mobile (ESVC) dans les formations sanitaires publiques ; l’implication des Comités de développement de quartier (CDQ) et des comités santé (COSAN) en plus des comités de veille mobilisés dans les communes », indique le communiqué consulté par Le Nouveau Reporter.
Les dispositions, informe le gouvernement, seront effectives dans le grand Lomé a partir du 10 novembre 2020. Les plans de déconcentration des autres régions sanitaires sont en cours d’élaboration en s’inspirant du plan du grand Lomé pour un démarrage effectif du 17 novembre 2020.
« Les tests sont payants pour tout prélèvement effectué dans le privé ; un prix homologué par le ministère de la Santé et le ministère en charge des Finances sera publié à cet effet. Les prélèvements en provenance du secteur privé seront testés au CHU Campus », note le communiqué du gouvernement.
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