Mme Hawa Cissé Wagué lors d’une récente rencontre avec le ministre de l’environnement et des ressources forestières, Foli-Bazi Katari n’a pas caché son désir de voir les projets en cours au ministère et financés par la Banque mondiale vite aboutir. Il s’agit entre autres du projet d’investissement de résilience des zones côtières en Afrique de l’ouest (projet WACA ResIP) et le projet REDD+.
Selon le compte-rendu officiel, rapporté par le confrère « l’Union pour la patrie » dans son N° 1382, la représentante-résidente de la Banque mondiale au Togo a d’abord, souhaité qu’il y ait plus de célérité dans la mise en œuvre des sous-projets communautaires du projet WACA ResIP qui doivent contribuer à l’amélioration des conditions de vie des populations qui sont toujours dans l’attente des résultats. Ensuite, elle évoque la protection d’urgence du segment de côte entre Gbodjomé et Agbodrafo, qui vise à réduire la vulnérabilité des populations, en déplorant aussi la lenteur et les goulots d’étranglement qui entravent le bon déroulement des marchés publics.
Après avoir relevé toutes ces difficultés, Mme Hawa Cissé Wagué a souhaité que le nouveau ministre regarde de près ces différents points et impulse un dynamisme au projet WACA ResIP qui constitue une réponse à l’érosion côtière.
Foli-Bazi Katari a remercié la représentante pour la démarche, «je vous donne l’assurance que le gouvernement ne ménagera aucun effort pour faciliter et veiller à l’exécution du projet WACA en toute transparence en vue de l’atteinte des objectifs ». Il a aussi promis mettre en place un mécanisme de contrôle de l’exécution physique et financière afin de garantir l’efficience et l’efficacité de la gestion s’est dit sensible à toutes les préoccupations soulevées et a promis de s’investir pour faire aboutir ce projet. Et pourtant, il est chanté dans tous les discours que le projet si cher aux plus hautes autorités togolaises !
Le WACA ResIP, note le confrère, a engendré 11 sous- projets communautaires pour lutter contre les changements climatiques en réduisant la vulnérabilité des bénéficiaires que sont les femmes et les jeunes. Pour une durée de 5 ans, il est financé par la Banque mondiale, le Fonds pour l’environnement mondial (FEM) et l’Etat togolais pour un montant de 31 milliards de francs Cfa. Les conventions de gestion ont été signées le 8 novembre 2019 à Lomé.
Les principales activités des 11 sous-projets communautaires (à mener par les commissions préfectorales de développement durable) sont, entre autres, la gestion des aires communautaires de haute valeur écosystémique, la gestion durable des terres, la réhabilitation des petites infrastructures endommagées par les aléas, les travaux de curage des canaux naturels pour l’amélioration de la performance des canaux de drainage des eaux, la pollution et la gestion des déchets et les activités génératrices de revenus.
C’est un projet dit d’espoir pour les riverains du littoral eu égard aux menaces de l’érosion côtière.
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Un commentaire
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