Selon le confrère l’Economiste, premier quotidien économique du Togo, dans sa parution N°151 du vendredi 25 Septembre 2020, le Togo est classé troisième pays le plus attractif des investisseurs en cette année faisant recours au deuxième rapport sur l’index d’Attractivité des investissements en Afrique 2020 de l’Africa CEO Forum et du cabinet Deloitte.
Il précise que la crise sanitaire liée à la Covid-19 qui a affecté tous les pays en matière d’attractivité des investisseurs, n’a pas empêché le Togo de poursuivre ses réformes d’amélioration du climat des affaires. Ainsi dans la zone de l’Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA), le Togo occupe la troisième place des pays les plus attractifs des investissements en 2020, c’est ce qui ressort du rapport sur l’Index d’Attractivité des Investissements en Afrique 2020, publié la deuxième année consécutive par Africa CEO Forum et le cabinet Deloitte.
C’est un rapport qui vise à donner un aperçu de la volonté d’investissement des dirigeants du secteur privé africain et qui n’est pas destiné à analyser les conditions d’investissement ni la facilité de faire des affaires dans les pays en question.
La Côte d’Ivoire est classée premier dans l’espace Uemoa, le Togo s’est positionné deuxième avec environ 2% des intentions d’investissements des chefs d’entreprises africains.
Le confrère précise que le classement a été réalisé avec l’implication des chefs d’entreprises à qui une question était posée. Il s’agit pour ces dirigeants d‘entreprises de répondre à une et simple question à savoir « Quels pays africains vous semblent les plus attractifs pour investir à l’heure actuelle ? ».
Les résultats obtenus à travers cette interrogation sont la source de ce rapport produite par Africa CEO Forum et le cabinet Deloitte.
Sur l’échiquier continental, on retrouve le Kenya (2è), le Ghana (3ème), le Rwanda (5ème), l’Ethiopie (6ème), le Nigeria (7ème), le Maroc (8ème), la RDC (9ème) et l’Afrique du Sud. Mené auprès de plus de 200 CEO africains entre les mois de mars et mai 2020, ce Baromètre permet d’analyser et de restituer la situation actuelle du secteur économique africain ainsi que la vision de ses dirigeants. L’unification économique du continent est vue comme l’opportunité́ majeure des années à venir, dont la mise en œuvre opérationnelle nécessitera une coopération public privé.
Au côté des pouvoirs publics, les acteurs privés se veulent le moteur du développement africain, en portant de manière proactive des solutions concrètes à des problématiques locales identifiées.
Mais pourtant des incertitudes demeurent sur les perspectives à court terme du continent, notamment à cause de la crise sanitaire et des prochaines échéances électorales.
Lire aussi : Électrification: en forte progression au Togo