Au Togo, il est possible de réaliser un documentaire animalier avec nos propres yeux. A 414 km de Lomé au nord, dans la region de la Kara, se trouvent deux réserves abritant toute sorte d’animaux autant impressionnants que magnifiques et accessibles en toute sécurité à tout le monde.
Les amoureux de réserves animalières penseront au parc de Djamdè. Plus loin, il est plutôt question d’un autre parc très garni mais peu connu, celui de Sarakawa.
Ça galope, ça court, ça chasse, ça crie, ça bourdonne, ça vit au parc de Sarakawa, situé dans la préfecture de la Kozah, aux sorties Est de Sarakawa, à la traversée du fleuve Kara. Contrairement au parc de Djamdè, plus connu et vaste qui s’étend sur 15 000 ha, celui de Djamdè est d’une superficie de 843 ha.
L’avantage de ce parc: « c’est qu’en une heure, on fait le tour du site. On y trouve à l’accueil des singes, des autruches, un couple de tortues qui dont le mâle pèse plus de 50 kilos, un couple de bébés crocodiles. Dans la réserve proprement dite, on y voit les incontournables cobes de bouffon, des gnous, des zèbres, des buffles en hordes », témoigne le député Gerry Taama à la suite de sa récente visite.
Y sont également, des waterbucks, des bubales, des hypotraques, des varants comme le montrent les images avec 4 barrages qui assurent aux animaux l’accès permanente à l’eau.
Néanmoins « Les problèmes sont là. Il faut des guides professionnels, qui maîtrisent leurs éléments. Le chauffeur est excellent et les véhicules adaptés. Le site en lui même est bien aménagé, avec des dizaines de pistes. Mais ça ne suffit pas pour voir tous les animaux qui évoluent dans un milieu presque naturel. L’autre regret est que les animaux endogènes sont moins représentés », souligne Gerry Taama.
La réserve animalière de Sarakawa est un site qui mérite d’être intégré dans un parcours plus global de la région.
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