Ce jeudi 6 août, la HAPLUCIA a présenté à Lomé, le rapport sur le coût de la corruption au Togo à l’issue d’une rencontre. Objectif, avoir une situation de référence sur cette problématique et disposer également des indicateurs sur la corruption au Togo.
Trafic d’influence, népotisme, favoritisme, détournement de fonds ou encore clientélisme, le phénomène apparaît comme un fléau planétaire multiforme aux effets dévastateurs. Selon la Haute Autorité de Prévention et de Lutte contre la Corruption et les Infractions Assimilées (HAPLUCIA),
7, 860, 670,548 FCA, c’est le coût global de la corruption au Togo. Un chiffre révélé après une étude sur la Perception et le coût de la Corruption au Togo (EPPCT), commandité par l’institution en charge de lutte contre la corruption dans le pays.
Financé par l’institution elle-même avec l’appui du Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) à hauteur de 80, 984,400 FCFA, cette étude a permis d’avoir selon l’institution, « une situation de référence sur cette problématique, afin de disposer également des indicateurs sur la corruption qui étaient jusqu’ici non disponibles ».
Ainsi, les résultats des enquêtes ont révélé après analyse que 91% de la population ont déclaré connaître assez bien le phénomène au Togo, avec comme initiateurs les riches (77,2%), les Hommes puissants tels que les ministres, les préfets ou encore les magistrats (57,2%). Les agents de la justice et les financiers ou comptables ne sont pas également à exclure puisque selon l’Étude, « ce sont les composantes de la société qui cèdent le plus souvent à ce phénomène ».
La HAPLUCIA, avec sa mission de promouvoir et de renforcer la prévention et la lutte contre la corruption et les infractions assimilées dans les administrations, les établissements publics, les entreprises privées et organismes non étatiques a engagé plusieurs réformes dans le sens de la bonne gouvernance. En février 2020, l’institution a élaboré un plan stratégique de lutte contre la corruption couvrant, la période 2019-2023 afin de permettre au pays de se conformer aux recommandations de la convention des nations unies pour la lutte contre la corruption au Togo.
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La pauvreté étant la cause principale de ce phénomène, selon l’Institut national de la statistique des études économiques et démographiques (INSEED), et en raison des faibles salaires perçus par les fonctionnaires, le phénomène est très présent dans le pays. Même si les efforts du gouvernement sont à saluer beaucoup reste à faire selon l’institution car difficile de changer les habitudes.
Un commentaire
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