Les pays du continent africain ont créé en 2019, la Zone de libre-échange continentale africaine (Zleca). Selon la Banque mondiale (BM), cet espace de libre-échange peut permettre à l’Afrique d’amortir les retombées négatives de la pandémie de covid-19.
« La Banque mondiale (BM) a fait savoir que la réussite de la mise en œuvre de la Zone de libre-échange continentale africaine (Zleca) pourrait amortir les retombées négatives du covid-19 sur le continent », écrit financialafrik.com.
Dans un rapport publié ce lundi 27 juillet 2020, la Banque mondiale a indiqué que la Zleca pourrait sortir 30 millions d’Africains de l’extrême pauvreté et 68 millions de la pauvreté modérée d’ici 2035. D’après ses statistiques, « une mise en œuvre intégrale pourrait augmenter le revenu réel en Afrique de 7%, soit près de 450 milliards de dollars, principalement en réduisant le coût du commerce grâce à l’élimination des droits de douane et des formalités administratives ».
Les statistiques montrent également que la pandémie de covid-19 devrait coûter à l’Afrique jusqu’à 79 milliards de dollars en perte de production économique cette année. Pour l’institution de Bretton Woods, le choc pourrait être amorti grâce à « la mise en œuvre de la Zleca, qui représente un marché commun de 1,3 milliards de consommateurs et un produit intérieur brut combiné de 3,4 milliards de dollars ».
La Zleca devrait être entrée en vigueur le 1er juillet dernier. Mais elle est renvoyée en janvier 2021 pour cause de covid-19 qui a entraîné la fermeture des frontières.