Le phénomène de mariage des enfants persiste encore dans certains pays africains. Au Togo, les statistiques du Fonds des Nations unies pour l’enfance (Unicef), publiées en 2017 font état de 6% d’enfants mariés avant l’âge de 15 ans et 22% avant l’âge de 18 ans. Pour l’ONG Plan International Togo, le phénomène doit immédiatement cesser.
« Plan International Togo n’est pas restée en marge de la lutte contre le phénomène du mariage forcé ou du mariage précoce », écrit societecivilemedia.com.
L’ONG a fait de la lutte contre le mariage forcé ou précoce son cheval de bataille. De ce fait, elle a adopté « une démarche partenariale avec les leaders communautaires, traditionnels et religieux, les enfants, les jeunes, le gouvernement, les Organisations de la société civile (OSC) etc. afin de mener des activités spécifiques d’engagement, de transformation des relations de pouvoir et des normes préjudiciables, de sensibilisations, de plaidoyer et de protection des enfants, spécialement des filles ».
Depuis plus de 30 ans, l’ONG œuvre aux côtés du gouvernement togolais pour la promotion des droits des enfants, surtout les jeunes filles. Des progrès ont été enregistrés ces dernières années en matière de législations et de mécanismes pouvant lutter contre le mariage des enfants.
Il y par exemple la feuille de route de lutte contre le phénomène adoptée par les chefs d’Etat des pays membres de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) le 29 Juin 2019. Celle-ci a permis de mener un certain nombre d’actions pour l’éradication du fléau.