Hold-up, cambriolages, kidnapping etc. Aucune ville togolaise n’est réellement à l’abri de ces cas de violences à la fois inopinés et bien préparés. Devenue sujet d’actualité, cette situation alarmante fait l’objet d’une vague de préoccupations venant de l’opinion publique. Heureusement, les forces de l’ordre et de sécurité sont vigilantes pour déjouer la plupart de ces attaques criminelles.
Les autorités ont, grâce à la gendarmerie nationale, démantelé un réseau de braqueurs qui sèment la panique et font la loi dans la région septentrionale. Quatre (04) au total, ils font désormais l’objet d’une procédure judiciaire.
Accusés d’avoir braqué une dame revenant du marché d’Ogaro (préfecture de kpendjal-ouest), des braqueurs qui ont emporté une somme de 600.000 francs CFA et une moto, ont reconnu leurs faits et seront présentés au procureur de la République près du tribunal de première instance de Dapaong afin de répondre de leurs actes.
Des braquages non-stop
Des hold-up à main armée, le Togo n’est pas à son début. En juillet 2019, l’Etat togolais a dressé le bilan sur la situation sécuritaire du pays. Il en ressort 40 cas de braquages, dont 05 déjoués, 18 blessés, 04 morts et une somme totale de 142 millions de francs CFA emportée.
Outre ces braquages, le pays a enregistré au cours de la même période, 31 vols à main armée, 61 cas d’assassinat, 08 cas de cambriolages, 06 cas de conflits communautaires, de même que l’usage et la circulation des stimulants.
L’opération entonnoir pour sa part, a permis de mettre la main sur des carburants et ce, auprès de 164 voitures et 41 motos. Le gouvernement compte traquer jusqu’au dernier retranchement ces hors-la-loi en faisant le nécessaire pour garantir la sécurité des citoyens.