Mise en place d’un centre moderne de tests de dépistage du coronavirus, équipement d’un laboratoire ultramoderne avec du personnel, mise en place des dispositions fermes pour enregistrer à l’avance des passagers etc. Ce sont là quelques mesures prises par le Togo avant l’ouverture de ses frontières, surtout aériennes.
Depuis le 20 mars, la fermeture des frontières (maritime, terrestre et aérienne) a engendré des conséquences tant sur le plan économique, touristique que sur les commerces. Une situation qui depuis quelques jours a commencé par inquiéter plusieurs consommateurs et chefs d’entreprises.
Pour le responsable de l’Agence nationale de l’aviation civile (Anac), le colonel Dokissime Latta-Gnama, « atteindre zéro coronavirus avant l’ouverture des frontières aériennes serait une utopie d’où la nécessité de prendre ces mesures idoines afin de rouvrir très prochainement ces frontières ».
Le 18 juin dernier, une réunion du comité ministériel de coordination des transports, de la logistique et du commerce de la Cedeao, avait à travers une visioconférence, décidé d’apporter une réponse coordonnée à la lutte contre le coronavirus. Une réponse qui, après examen, a permis de mettre l’accent sur l’ouverture des frontières aériennes et terrestres aux autres pays hors Cedeao ne présentant pas de niveau très élevé de taux de contaminations.
Selon les dernières données de l’Organisation internationale du travail (OIT), l’impact de la pandémie de la covid-19 a révélé des effets dévastateurs dans le monde du travail, et si rien n’est fait une perte économique de près de 10,5% est attendue.
Le Togo, conscient de la situation, compte jouer sa partition pour redynamiser les secteurs économiques, touristiques et du commerce après l’ouverture progressive de ses frontières. Et ce à partir du mercredi, 1er juillet 2020.
Un commentaire
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