De récentes déclarations du ministre de l’Environnement, David Wonou Oladokoun, tendent à faire croire que les pouvoirs publics prennent la mesure du danger que représente l’implantation désordonnée des stations-service sur l’étendue du territoire.
Le ministre a laissé entendre que des mesures appropriées seront mises en vigueur pour mieux encadrer l’implantation des stations-service au Togo.
« Il faut envisager au-delà de ces implantations, l’aspect sécuritaire, car si un incendie se produit dans ces conditions, cela engendrera inévitablement une catastrophe », craint-il.
Il était en visite de terrain mardi 16 juin 2020 dans la périphérie Nord-Est (Kégué-Djagblé) de la capitale pour vérifier l’impact d’un projet de construction d’une station d’essence sur les riverains, si on se fie à republiquetogolaise.
« David Wonou Oladokoun a ainsi mis un stop à la délivrance des certificats de conformité environnementale, sans aucun suivi préalable. L’officiel a surtout déploré la proximité des stations-services (surtout à Lomé), qui ne respectent aucune mesure de distanciation (…). Il est ainsi nécessaire, poursuit-il, d’exiger un minimum de distance entre les infrastructures. Au Burkina ou au Cameroun par exemple, il faut au minimum 500 mètres entre deux stations, mesurables à partir des extrémités adjacentes », a comparé le responsable, propos rapportés par le site suscité.