Le 1er juin est une date marquante de l’agenda national symbolisant le reboisement et la lutte contre la dégradation de l’environnement. En marge de la célébration de la 44ème édition de cette Journée, le ministre de l’Environnement, du Développement durable et de la Protection de la nature, David Wonou Oladokoun a rappelé le caractère indispensable de la « tradition qui veut qu’à cette date, chaque citoyen togolais mette en terre au moins un plant, ce qui est un geste éco citoyen vertueux ».
« C’est en 1977 que le 1er juin a été instituée comme Journée nationale de l’arbre, marquant un véritable tournant dans la vulgarisation forestière au Togo. En instituant cette journée, les autorités d’alors ont voulu atteindre un résultat concret, celui de voir le Togo, un pays avec un faible potentiel forestier, étendre dans l’avenir, sa couverture forestière, améliorer et diversifier son potentiel ligneux à l’instar d’autres pays de la sous-région », a rappelé le ministre.
Données
En 2016, les chiffres montrent que « la superficie totale des plantations qu’elles soient étatique, privée, scolaire ou communautaire, est de 53.000 hectares. Les plantations de l’Etat s’étendent sur plus de 20.000 hectares contre 33.000 hectares de plantation appartenant aux particuliers, aux mondes scolaire et communautaire. Cette performance traduit un taux de reboisement annuel croissant qui est passé de 1.000 hectares dans les années 1980 à 2.000 hectares à partir de 2010 ».
Bienfaits
« Les arbres jouent un rôle écologique, économique et socioculturel très important dans la vie humaine. Ils contribuent à la réduction des concentrations de gaz à effet de serre dans l’atmosphère et luttent contre les changements climatiques. Ils assurent la purification de l’air et la fourniture de l’eau propre, protègent les ressources hydriques et participent à la conservation de la biodiversité, un facteur de maintien de l’équilibre écologique et source de moyens de subsistance pour les humains. Pour de nombreuses personnes. Ils offrent également des abris et des emplois. Des statistiques nationales indiquent que le secteur forestier, avec l’intégration des valeurs socioculturelles et écologiques à valeur économique, aurait contribué de 18,32% au PIB en 2015 ».
Appel
« La gestion durable de nos ressources forestières et la lutte contre la déforestation doivent se faire dans une approche participative et aucun acteur ne doit être mis en marge. Les efforts conjugués de ces pépiniéristes et des services étatiques ont permis de disposer à ce jour pour la campagne nationale de reboisement 2020, de 5.732.200 plants, toutes essences confondues. J’exhorte tous les particuliers épris de la cause écologique et le secteur privé, poumon du développement de l’économie togolaise à soutenir la campagne nationale de reboisement, édition 2020 à travers la mise en œuvre de leur engagement dans le cadre de leur Responsabilité sociétale d’entreprise (RSE) », peut-on lire sur togofirst.