Akinwumi Adesina, président de la Banque africaine de développement (BAD) n’est pas au bout de ses ennuis quant aux accusations portées par les lanceurs d’alerte depuis le 20 janvier dernier. Le rapport pondu par le comité d’éthique qui l’a disculpé vient d’être remis en question par les Etats-Unis qui demandent une nouvelle enquête, qui cette fois-ci, doit être conduite par un auditeur indépendant.
« L’affaire opposant le président de la Banque africaine de développement (BAD), Akinwumi Adesina, et le groupe des lanceurs d’alerte, est loin de son épilogue », écrit financialafrik.com.
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C’est à travers une lettre datée du 22 mai 2020 et écrite par le secrétaire d’Etat américain au Trésor, Steven Munchin, que le dossier est relancé. Dans la lettre adressée à l’ivoirienne Kaba Nialé, présidente du Conseil des gouverneurs, et ministre du Plan et du Développement, le secrétaire d’Etat, émet des réserves sur les méthodes du Comité d’éthique. « L’évaluation indépendante des faits n’est pas une atteinte à la présomption d’innocence », a-t-il rappelé. Sur ce, il exige qu’un auditeur indépendant soit commis pour mener de nouvelles investigations.
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Les Etats-Unis sont le deuxième actionnaire de la BAD après le Nigeria. Ils sont par ailleurs le premier bailleur de fonds du guichet Fonds africain de développement (FAD).
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