Le candidat du Mouvement patriotique pour la démocratie et le développement (MPDD), Agbéyomé Kodjo attire derechef les projecteurs. Pas étonnant, vu les dernières actualités qu’il suscite ainsi que la dynamique à laquelle il appartient. En revanche, ce qui étonne, c’est son obstination à défier la justice au mépris de tous les textes et injonctions qui le ‘’menottent’’ après sa remise en liberté, le 24 avril 2020. Si dans la dernière affaire, l’opposant avait été entendu par le Service central de recherches et d’investigations criminelles (Scric) pour un certain nombre de faits retenus par le Procureur contre lui, cette fois-ci, il est question d’un procès concernant le recours en annulation de sa levée d’immunité parlementaire.
Les avocats du député Agbéyomé Kodjo sont impatients de démontrer le caractère abusif et déloyal de la levée de l’immunité parlementaire de leur client.
Il est tout de même accusé « de troubles aggravés à l’ordre public, d’atteinte à la sûreté de l’Etat et de diffusion de fausses nouvelles ». Ce qui a contraint l’Assemblée nationale, sur demande du Procureur de la République, à sauter le verrou immunitaire qui protégeait Agbéyomé Kodjo, le temps que la procédure judiciaire aille à son terme.
Par ailleurs, souligne arcanenews, « ses avocats ont une autre mission (…) ». Celle de faire remarquer que les assignations en justice et les différentes démarches entreprises à l’encontre du challenger de Faure Gnassingbé au dernier scrutin présidentiel, ayant conduit d’une manière ou d’une autre à son arrestation le 22 avril, « constituent ni plus ni moins une violation de ses droits consacrée par l’article 76 de la Constitution togolaise, eu égard à son statut d’ancien Premier ministre ».
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