Le secrétaire général de la Fédération togolaise de football (FTF), Lamadokou Kossi Gbényo a soutenu sa thèse de doctorat unique à l’Institut d’enseignement supérieur et de la recherche en développement culturel (Ires-Rdec), vendredi 15 mai 2020. Il a séduit le jury, présidé par le professeur Kadanga Kodjona, grâce à sa réflexion laborieuse et son travail scientifique de qualité.
Dans un document de plus de 400 pages, il a exposé ses travaux de recherche portant sur le thème « Optimisation de la communication publique dans la gouvernance d’Etat au Togo » devant un jury de quatre (04) membres : « Nous sommes partis d’un constat, notamment du déficit de confiance des citoyens vis-à-vis de la communication de leurs dirigeants. Nous avons donc choisi de faire une étude sur l’efficience de la communication publique au Togo. A l’issue de cette étude, il est apparu clairement qu’il faut travailler à restaurer une confiance entre les citoyens et les gouvernants. Et ce travail ne peut se faire qu’à travers la crédibilisation de la parole publique et la domiciliation de l’information », a soutenu Lamadokou Kossi Gbényo.
Proposition
« Pour arriver à crédibiliser la parole publique auprès des citoyens, le doctorant propose la création d’un cadre stratégico-opérationnel au Togo (…). Nous souhaitons que dans les prochains jours, l’Etat togolais puisse se doter d’une Direction centrale de la communication publique, qui sera l’organe d’orientation stratégique et de coordination de la communication publique ».
Le sieur Gbényo est maintenant docteur à l’issue de sa présentation assortie d’une mention « Très Honorable ». Il entre, de ce fait, dans le cercle des chercheurs togolais et en est heureux : « J’avoue que c’est un sentiment d’une mission accomplie ; pas pour être devenu docteur mais pour avoir su mettre la lumière sur une situation qui empêche notre communication publique d’être performante. La communication de l’Etat est efficace et nous souhaitons qu’elle passe de l’efficacité à l’efficience », a-t-il avoué.
Pour sa directrice de thèse, Maître de conférences Germaine Kouméalo Anate, ancienne directrice de l’Institut des sciences de l’information, de la communication et des arts (Isica), « une thèse n’est jamais facile. C’est une autre école qui demande beaucoup de persévérance, de la détermination, de l’endurance en plus des moyens matériels et humains qu’il faut. Et donc, cette thèse qui a été soumise à l’évaluation a requis une mention Très Honorable à l’unanimité des membres du jury parce qu’on lui a trouvé beaucoup de qualités scientifiques ».