La crise sanitaire a contraint les écoles et universités du Togo à fermer leurs portes. Pour autant, les deux universités publiques (Lomé et Kara) ne sont pas inactives. En ligne avec le programme de riposte du gouvernement, elles ne lésinent pas sur les moyens pour mettre hors d’état de nuire le virus.
Une Commission ad hoc de l’UL (Comul) a été mise en place pour l’occasion. Elle a rencontré, mardi 12 mai 2020, les autorités universitaires à la salle Gbéassor. « L’objectif était de présenter les premiers résultats de formulation de molécules actives à base de plantes » peut-on lire sur univ-lome.tg.
En réalité, « les travaux de la sous-commission ont porté dans un premier temps sur 09 compositions phytothérapeutiques retenues. 03 d’entre elles ont obtenu un résultat assez satisfaisant. Les formules P002, P005 et P011 se sont distinguées par leur capacité à booster l’activité des cellules CD 8 dans un contexte in vitro. L’université veut procéder dans les prochains jours à des tests in vivo sur les animaux avant toute proposition sur l’organisme humain. Le codage adopté pour les formules est interne à la sous-commission dans un souci de répondre à la neutralité et à l’impartialité avec en ligne de mire tout conflit d’intérêt ».
Pour le président Dodzi Kokoroko, « l’université est la fille naturelle de la recherche ». Il « a encouragé les membres de la Comul à plus d’audace et d’imagination au service des concitoyens et de l’humanité dont les attentes sont grandes. La lutte continue », reconnaît-il tout de même.