Ces derniers mois, les lanceurs d’alerte ont accusé le président de la Banque africaine de développement (BAD), Akinwumi Adesina, s’adossant sur des soupçons d’irrégularités lors des recrutements et des passations des marchés publics. Des accusations qui ont aiguillonné l’institution à diligenter une enquête, laquelle a blanchi, mardi 05 mai 2020, le principal concerné. Est-ce pour une absence de preuves irréfutables ?
« L’enquête menée par le comité d’éthique, présidé par le Japonais Yano Takuji, disculpe le président Akinwumi Adesina de toutes les allégations portées à son encontre, lit-on dans la correspondance adressée aux gouverneurs de la Banque ».
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Pour Jeune Afrique, jugées « non fondées », « non corroborées » ou « non étayées », l’intégralité des accusations de certains employés de la Banque africaine de développement (BAD) contre leur président Akinwumi Adesina a été rejetée par le comité d’éthique. Après avoir réuni ses membres à cinq reprises entre le 27 février et le 09 avril, son président, le Japonais Takuji Yano, a remis le 26 avril un rapport de huit (08) pages. Dans ce document, consulté par Jeune Afrique et porté à la connaissance des gouverneurs de la banque le 05 mai, il conclut que la plainte reçue le 19 janvier dernier « ne reposait sur aucun fait objectif et solide ».
Voilà qui a le mérité d’être clair. L’affaire est close sauf improbable revirement de situation.