En Afrique comme dans le monde, le partage de fausses informations est devenu monnaie courante. Pour limiter la propagation de fake news autour du covid-19, l’application de messagerie instantanée, WhatsApp a annoncé la limitation de transferts de messages.
« Une fois qu’un message est indiqué comme “hautement transféré” par l’icône à double flèche, il ne sera plus possible de le transférer qu’à une seule discussion WhatsApp à la fois, au lieu de cinq auparavant » informe financialafrik.com.
« En cette période difficile, le nombre de messages transmis sur WhatsApp a considérablement augmenté, ce qui peut contribuer à la diffusion de fausses informations. Après avoir soigneusement évalué la situation au cours des dernières semaines, des mesures supplémentaires ont été mises en œuvre pour ralentir la diffusion de ces messages et que WhatsApp demeure un lieu d’interactions et de conversations personnelles ».
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C’est pourquoi WhatsApp a introduit depuis l’année dernière « une icône à double flèche dans le coin supérieur gauche du message et qui permet d’indiquer aux utilisateurs les messages qui ont été transférés plus de cinq (05) fois afin qu’ils puissent voir quand un message ne provient pas d’un contact personnel proche ». Ces messages sont désormais appelés « messages hautement transférés ».
En outre, WhatsApp a supprimé la fonctionnalité de « transfert rapide » pour tous les messages de fichiers média hautement transférés et a introduit en octobre 2019 un nouveau « paramètre de confidentialité et système d’invitation pour mieux décider de qui peut vous ajouter à des groupes ».
Ces efforts appuient ceux de Facebook Inc. et sont destinés à « soutenir les communautés touchées par covid-19, avec notamment le lancement la semaine dernière du centre d’information sur le coronavirus de WhatsApp (whatsapp.com/coronavirus) ». Ce centre vise à fournir « des conseils simples et applicables aux travailleurs de la santé, aux éducateurs, aux leaders de communauté, aux organisations à but non lucratif, aux gouvernements locaux et aux entreprises locales qui comptent sur WhatsApp pour communiquer » lit-on sur le site.
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