Il y quelques années, les terres de la zone portuaire étaient contaminées à 100% par les déchets qui proviennent des hydrocarbures, graisses, huiles, bitume, kérosène et toutes les autres substances polluantes qui abondent dans le secteur. Depuis juin 2017, la Société togolaise de stockage de Lomé (STSL), spécialisée dans les secteurs hydrocarbure et pétrole, a entamé une opération de dépollution. Plus de deux (02) après, les résultats sont perceptibles.
3.000 tonnes de terres contaminées par les énergies fossiles ont été dépolluées grâce aux travaux de la STSL et de l’expertise de l’ONG Envipur sollicités par le ministère de l’Environnement, du Développement durable et de la Protection de la nature.
En réalité, le système mis en place a permis de dépolluer 3.000 tonnes de terre à 99,6% pour les hydrocarbures et à 83,3% pour les huiles et graisses. Ces résultats vont au-delà de la moyenne (80%), fixée par les normes européennes.
Dorénavant, « ces terres sauvées seront utilisées pour le jardinage ». Mieux, elles seront « étalées sur le campus de la Société togolaise de stockage de Lomé » peut-on lire dans le journal L’Union pour la patrie.