Le monde des start-ups technologiques en Afrique est riche et se développe rapidement avec actuellement plus de 640 pôles technologiques actifs sur le continent, et selon Partech Africa, les start-ups ont levé 1,163 milliard de dollars de fonds propres en 2018, une croissance annuelle de 108 %. En tête de liste, les start-ups fintech, qui ont levé 132,75 millions de dollars en 2018, bénéficiant de 39,7 % de l’ensemble du financement.
Malgré cet élan, il existe cependant une tendance inquiétante : à l’échelle mondiale, les start-ups dirigées par des femmes ne reçoivent que 2 % de tous les fonds de capital-risque (VC), le chiffre est encore plus bas pour les start-ups dans le secteur de la technologie. De plus, parmi toutes les start-ups, seulement 22 % sont fondées par au moins une femme. Les données spécifiques à l’Afrique font défaut, mais des sources estiment que seulement 9 % des start-ups ont des femmes dirigeantes, et les start-ups sud-africaines dirigées par des femmes ne reçoivent que 4,5 % de tous les financements.
Les start-ups dirigées par des femmes sont rares. Et, lorsqu’elles sont créées, elles manquent souvent d’aide financière. Le résultat est une perte significative de vision, de perspectives, de développement et de solutions, qui nous affectent tous.
Les start-ups technologiques africaines sont réputées pour apporter des solutions à certains des défis les plus complexes. En ayant le plus souvent une expérience directe du problème, les dirigeants des start-ups africaines ont une meilleure approche pour résoudre ce problème.
Que faire pour inciter la gente féminine à plus de responsabilité dans le paysage des start-ups en Afrique ?