Des groupes d’opposants congolais radicaux tentaient par tous les moyens, morbides et illégaux, de saborder le concert de la star musicale Fally Ipupa à Paris. Le chanteur a montré qu’il en fallait davantage pour le stopper. L’artiste est parvenu à animer le concert dans la salle de l’AccorHotels Arena devant des milliers de spectateurs.
Le dernier passage de Fally Ipupa sur une scène française remonte à dix (10) ans. Et alors que le Congolais s’apprêtait à renouer, vendredi 28 février 2020, le fil de la complicité avec ses fans en France, certains de ces concitoyens, connus pour leur fidélité légendaire à l’opposition congolaise, se sont insurgés. Laquelle insurrection a provoqué un incendie venu des feux de scooters et de poubelles dans le quartier de la gare de Lyon. Rapidement, les pompiers se sont ruées et ont contenu les flammes aux alentours de 18h30, à un peu plus d’une heure du début théorique du show.
Les autorités françaises avaient fleuré le coup et ont pris les devants : « Six (06) mois de prison et sept mille cinq cent (7500) euros d’amende » constituaient l’Epée de Damoclès qui planait sur la tête de toute personne qui manifesterait contre le concert.
La pagaille finie, les choses sérieuses ont commencé
La première partie du concert a été animé par Robinio Mundibu, un artiste très proche de Fally ou « l’Aigle ». Après quarante minutes de retard provoqué par des soubresauts dans une salle à moitié vide, Fally Ipupa rejoignit la scène en triomphe. « Habillé en peignoir et baskets avec une couronne revisitée posée sur la tête, pouvait enfin commencer à chanter. La chanson inaugurale « La vie est belle », sonnait comme un pied de nez aux combattants » décrit Jeune Afrique.
Le journal ajoute que « le concert a été une véritable démonstration de force. En forme vocalement, Fally était accompagné sur scène par une quarantaine de danseurs, chanteurs et musiciens, dans la grande tradition congolaise. Il a su alterner tubes urbains façon Tokooos et classiques rumba, multipliant les costumes et faisant le show pendant plus de deux (02) heures ».
Aussi, des personnalités ont fait leur apparition sur scène. En l’occurrence les chanteurs Mokobé et Bramsito, l’actrice et réalisatrice Angela Bassett, le Franco-Congolais Dadju qui a tonné : « Aujourd’hui est un jour historique, c’est une grande victoire pour le Congo ! ».
Aux alentours de 23h30, Fally Ipupa, sans avoir interprété la totalité ses tubes, était tout de même contraint de mettre un terme au concert. Le chronomètre oblige. Le chanteur, danseur, auteur-compositeur-interprète, et producteur congolais a cependant promis à la foule qu’il reviendrait les voir très prochainement.
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