Elles sont combien les femmes ou jeunes filles togolaises qui s’impliquent vraiment dans la protection de l’environnement dans notre pays ? Elles se comptent sur le bout des doigts. Même au sein des associations de protection de l’environnement, elles hésitent à prendre des initiatives. Et pourtant…. Elles sont concernées au plus haut point.
Les femmes subissent comme tout le monde et parfois même encore plus les effets liés à la dégradation de l’environnement. Elles sont nombreuses ces femmes qui vivent des métiers champêtres et de l’artisanat en général. Or, les changements climatiques par exemple, réduisent leurs capacités de production. La conséquence, c’est la pauvreté.
Il faut donc prendre des mesures pour que la gente féminine puisse apporter son concours dans cette lutte qui se mène pour la préservation des ressources de la planète. D’où l’initiative « ambassadrice de l’environnement et de l’hygiène ». Elle est l’œuvre de l’Association des élites pour le développement durable de l’Afrique (AEDDA) et Pierre Nomo entertainment.
« L’environnement et ses écosystèmes produisent des moyens de subsistance qui sont essentiels à la survie de l’espèce humaine. Tant les hommes que les femmes jouent des rôles importants dans la production de ressources provenant des écosystèmes. Les hommes sont ceux qui s’occupent généralement des activités de transformation des ressources en richesses », explique le promoteur.
« Les femmes pour leur part, jouent un rôle crucial dans la gestion et la conservation des ressources. Mais elles sont aussi très impliquées dans les différentes activités de production de ces ressources. Elles ont des connaissances propres à leur vécu, à leurs traditions et à leurs environnements », a-t-il ajouté. Elles peuvent donc beaucoup apporter.