67è session ordinaire de la Cédéao : la diplomatie togolaise saluée pour son engagement en faveur de l’intégration régionale

Le rideau est tombé, ce 22 juin à Abuja sur la 67e session ordinaire de la Conférence des chefs d’État et de gouvernement de la Cédéao. Au cœur des échanges : sécurité, intégration économique, transition démocratique… et une reconnaissance appuyée du rôle de la diplomatie togolaise.

Dans un contexte sous-régional tendu, la Cédéao affiche sa résilience. La Conférence a réaffirmé son engagement à « éradiquer la menace terroriste dans l’espace Cédéao », saluant les contributions des États, notamment celles du Bénin et du Togo, récemment frappés.

Mais au-delà des déclarations, une figure a brillé. Celle du président togolais, Faure Essozimna Gnassingbé. La Conférence salue « l’engagement diplomatique exemplaire » du chef de l’État togolais dans les discussions avec les pays de l’Alliance des États du Sahel (AES). Une mission délicate, menée avec finesse, pour « aplanir les divergences entre la Cédéao et les États membres de l’AES », et préserver les acquis de l’intégration.

Lire aussi : Journée des martyrs : le Togo se souvient de ses héros

Ce rôle de médiateur, le Togo l’assume avec constance. Déjà reconnu pour sa neutralité et sa capacité d’écoute, Lomé consolide sa position de carrefour diplomatique régional.

Autre avancée majeure : l’intégration économique. Si la Cédéao déplore « la persistance de nombreuses barrières tarifaires », elle appelle à « l’opérationnalisation effective du Système Sigmat » pour fluidifier le commerce. Les États membres sont également invités à harmoniser leurs politiques monétaires et à investir dans le capital humain.

Côté politique, la Conférence note « l’adhésion continue des États membres aux valeurs démocratiques », tout en exprimant ses préoccupations sur les défis sécuritaires.

Lire aussi : ENSO-T : l’appel des vocations militaires sonne le 28 juin

Enfin, le sommet s’est conclu sur un hommage vibrant au président sortant Bola Ahmed Tinubu et l’élection de Julius Maada Bio, président de la Sierra Leone, à la tête de la Conférence.

Dans ce concert diplomatique, le Togo s’impose, une fois encore, comme un acteur incontournable de la stabilité ouest-africaine.

Laisser un commentaire

Retour en haut