Manifestement, plus aucun jour ne passe sans que l’application de messagerie instantanée WhatsApp ne soit secouée, à tort ou à raison, par un scandale. Récemment, des milliers de conversations sur WhatsApp ont été retrouvées sur Google.
Près de cinq cent mille (500.000) conversations, censées être privées, ont été aperçues sur Google qui a tenu à expliquer pourquoi les pages sont indexées sur sa plateforme : « les moteurs de recherche comme Google et consorts listent les pages du web ouvert. C’est ce qui se passe actuellement. Ce n’est pas différent de tous les cas où un site autorise la liste publique des Uniform Resource Locator (URL). Nous proposons des outils permettant aux sites de bloquer le contenu répertorié dans nos résultats ».
Lire aussi : Internet : le harcèlement sur les réseaux sociaux va en crescendo selon Microsoft
La goutte d’eau qui a débordé le vase est la découverte d’un journaliste qui a démontré la possibilité de rechercher sur Google le nom d’un groupe WhatsApp, de le trouver et de le rejoindre sans que personne n’ait à l’autoriser. Cela s’explique par le fait que les liens des groupes sont généralement publiés sur internet et donc consultables. Dans une telle situation, les extrémistes, les personnes mal intentionnées, des groupes malveillants peuvent exploiter ces failles pour atteindre la vie privée des internautes.
Découvrir aussi : WhatsApp, 02 milliards d’utilisateurs au compteur