Invisible au regard, mais essentiel à la vie, la couche d’ozone rappelle chaque année au monde que protéger l’air, c’est protéger l’avenir. Ce lundi 15 septembre, la 38ᵉ Journée internationale de la protection de la couche d’ozone a été célébrée au Togo.
Placée sous le thème « De la science à l’action globale », la célébration s’est déroulée à l’Institut national de formation et de perfectionnement professionnels (INFPP), en présence de plusieurs membres du gouvernement, de partenaires techniques et financiers ainsi que d’acteurs du secteur du froid et de la climatisation.
Au fil des interventions, on peut retenir que la protection de l’ozone ne peut se concevoir sans une mobilisation collective. Les ministres présents ont insisté sur « l’importance de la coopération et de la formation pour garantir une meilleure protection de la couche d’ozone ».
Le ministre de l’Enseignement technique, Isaac Tchiakpe, a rappelé le lien indissociable entre sauvegarde de l’ozone et lutte contre le changement climatique. Pour donner corps à cet engagement, il a annoncé le lancement, dès cette rentrée, « d’une licence professionnelle en froid et climatisation ». Une première, qui vise à former des experts capables d’accompagner la transition énergétique et environnementale.
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De son côté, la directrice de l’Environnement, Méry Yaou, a salué l’engagement des partenaires et rappelé la responsabilité partagée de tous. Elle a parlé de ce « bouclier vital » qu’est l’ozone, protecteur invisible mais indispensable à la vie sur Terre.
Le ministre de l’Enseignement supérieur a, quant à lui, mis en avant les acquis du Togo dans le cadre du Protocole de Montréal. Il s’agit notamment de l’élimination des CFC, la réduction des HCFC et l’application de l’amendement de Kigali. Il a souligné l’urgence de « renforcer la recherche et la formation afin d’adopter des technologies respectueuses de l’environnement ».
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Au-delà des discours, cette journée a été l’occasion de réaffirmer la volonté du gouvernement d’inscrire l’environnement au cœur des politiques de développement. Sensibiliser la population, encourager les gestes quotidiens et former les professionnels : autant de leviers pour que la science se traduise en action.
La couche d’ozone n’est pas un luxe. Elle est notre respiration commune. Et le Togo, à travers ses initiatives, entend bien montrer qu’il a choisi le camp de la vie.