Annoncé en fanfare comme le début d’un vaste mouvement de protestation à l’échelle nationale, ce jeudi 26 juin a été une journée tranquille, presque normale dans tout le Togo ; ceci, en dehors de quelques actes de mécontentements à quelques endroits de la capitale.
À Lomé, Kara, Sokodé ou encore Kpalimé, les activités ont suivi leur cours. Les commerces ont ouvert, les taxis-motos ont fait leurs prestations, et les citoyens ont vaqué à leur occupation. « Aucun signe ne laissait présager d’un quelconque soulèvement », souligne un commerçant du grand marché de Lomé.
Dans un contexte saturé par des appels à la violence lancés depuis l’étranger, le peuple togolais a fait un choix simple mais puissant : l’indifférence. « Nous avons assez connu de troubles dans le passé. Aujourd’hui, ce que nous voulons, c’est la paix pour que nos enfants puissent étudier, que les affaires marchent, et que notre pays avance », confie un conducteur de taxi-moto rencontré sur la plage.
Les soi-disant « influenceurs » en exil, confortablement installés loin des réalités locales, ont tenté de souffler sur des braises éteintes. Leurs vidéos et messages incendiaires n’ont rencontré que le silence d’un peuple mûr et épris de stabilité. Leur stratégie s’est écrasée contre le mur de la résilience togolaise.
Ce refus net de « répondre à ces appels à la violence et à la division » révèle un profond attachement à la paix et à la construction collective. À travers ce choix, les Togolais envoient un message fort au monde entier : ils refusent de devenir des marionnettes dans des querelles orchestrées de loin.
« Le 26 juin 2025 restera dans les mémoires comme une date où les Togolais ont opposé une résistance ferme à la haine, en choisissant la paix », conclut un enseignant de Kpalimé.
Ce jour-là, le Togo n’a pas cédé à la peur. Il a affirmé haut et fort sa soif de tranquillité et son désir d’avancer. Une leçon de maturité politique et de dignité nationale.