Dès son ouverture au Togo, il y a environ 03 ans, l’Entreprise sociale de marché commun (ESMC) a fait des promesses à ses adhérents. Selon les accords, les abonnés doivent bénéficier mensuellement des vivres et non vivres. Les adhérents ont donc investi environ 22 milliards F CFA dans cette affaire qui jusqu’ici n’a porté aucun fruit. L’entreprise n’honore aucun de ses engagements. Loin de baissé les bras, les abonnés relancent les revendications après plusieurs démarches sans succès.
Les abonnés ont entrepris des démarches et revendications populaires afin qu’une lumière soit faite sur cette affaire. Des démarches sans suite favorables.
Débordé, le Comité des abonnés de l’ESMC, a alerté l’Assemblée nationale. Dans une lettre adressée à la présidente de l’Assemblée nationale, Mme Yawa Tségan, le comité sollicite l’intervention des députés.
Au début de l’initiative, le promoteur de l’ESMC, Essohamlom Sama, a été reçu par l’Assemblée nationale pour une séance d’explication. « il a convaincu l’opinion de la crédibilité de son entreprise », rapporte Afreepress.
Les Togolais ont tout de suite fait confiance au projet. Selon la lettre envoyée à l’Assemblée nationale, « Plus de 800 000 abonnés, et 22 milliards de FCFA auraient été collectés à titre d’abonnement aux différentes offres et services que l’entreprise avait proposés. Mais contre toute attente, l’ESMC ferma ses portes le 16 août 2019, informant ses abonnés qu’il s’agit d’une suspension de ses activités pour une durée de six (6) mois, les six mois sont passés (depuis) mais toujours rien ».
Les abonnés demandent à la présidente de l’Assemblée nationale « de bien vouloir inviter devant son auguste perchoir, les responsables de l’ESMC pour livrer leur vérité sur cette situation qui désabuse ».