274 journalistes ont été emprisonnés et 26 journalistes et personnes travaillant pour des médias ont été tués au cours de l’année 2020. Un record jamais atteint. C’est ce qui ressort d’une enquête du Comité de protection des journalistes (CPJ) qui a publié ce mardi son rapport annuel.
Les gouvernements du monde entier sont pointés du doigt de réprimer les médias et d’alimenter la désinformation en temps de pandémie de Covid-19 rapporte le CPJ.
« C’est choquant et consternant », a estimé le directeur exécutif du CPJ Joel Simon dans un communiqué.
La Chine est une fois encore cette année indexée comme le pays qui a emprisonné plus de journalistes (47 journalistes derrière les barreaux).
La Turquie, l’Egypte et l’Arabie saoudite, aux côtés du Bélarus et de l’Ethiopie, font partis des pays enfermant le plus de journalistes.
Les conclusions du rapport du CPJ rejoignent celles de Reporter Sans Frontières (RSF). Celle-ci notait dans son bilan annuel publié lundi que le nombre de journalistes – professionnels ou non – emprisonnés arbitrairement dans le monde est resté « historiquement haut » en 2020, à près de 400, tandis que la crise sanitaire s’est accompagnée d’une hausse des violations de la liberté de la presse.