Sous un ciel complice, la représentation nationale a marqué sa participation à la célébration de la Journée nationale de l’arbre à travers la mise en terre de 200 plants. Ce dimanche 1er juin, le président de l’Assemblée, Sevon-Tépé Kodjo Adédzé a mis en terre un plan.
Le choix du président de l’Assemblée nationale s’est porté sur l’araucaria heterophylla. Autour de lui, parlementaires et personnel de l’administration ont emboîté le pas. Tous, les mains dans la terre, pour illustrer une volonté qui ne se limite pas aux discours.
En choisissant de planter des espèces comme le Khaya senegalensis, l’institution fait le pari d’une reforestation intelligente. Esthétique, certes, mais aussi écologique. « Le Khaya senegalensis, par exemple, est une espèce particulièrement efficace dans la captation du carbone« , souligne Nadjo N’ladon, président de la Commission de l’Environnement. Et d’ajouter : « Nous avons choisi certains plants pour leur caractère ornemental et d’autres pour leur vertu. »
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Chaque député s’est vu confier la mission de planter « 500 plants dans sa localité ». Une démarche décentralisée qui donne tout son sens à l’ambition nationale : planter deux millions d’arbres en 2025, un milliard d’ici 2030. Une graine à la fois, un espoir collectif.
Lancée à Sokodé par le ministre de l’Administration territoriale, cette édition s’inscrit dans une tradition vieille de près d’un demi-siècle. Depuis 1977, date de son institution par feu président Gnassingbé Eyadema, la Journée nationale de l’arbre s’est enracinée dans la mémoire du Togo. Mais aujourd’hui, elle retrouve un souffle nouveau.