Le 18 Avril est consacré Journée internationale des monuments et des sites. A l’occasion de cette célébration, Le Nouveau Reporter a bien voulu vous faire découvrir ou redécouvrir quelques sites, monuments dont regorge le Togo et qui illustrent en l’occurrence la richesse du patrimoine culturel immobilier de notre pays du fait de leur intérêt historique, artistique, architectural, technique ou scientifique.
Le territoire togolais compte de fait des biens patrimoniaux importants dont la conservation et la valorisation sont des éléments indispensables pour la compréhension de l’histoire et de l’évolution des sociétés qui le peuplent, ainsi que le démontrent nos confrères de « togocultures.com. »
Ainsi on a des monuments aux morts, du mémorial incarnant la bravoure et le sang versé des filles et fils de la Terre de nos Aïeux.
Historiquement, on peut retenir que le tout premier acte de protection du patrimoine remonte à la période coloniale française. le 25 août 1937, il a été signé le décret relatif à la protection des monuments naturels et des sites de caractère historique, scientifique, légendaire ou pittoresque des colonies, pays de protectorat et territoires sous mandat relevant du ministère des Colonies.
Certains de ces monuments sont inscrits jusqu’à nos jours sur la liste nationale des biens culturels et un classé patrimoine mondial l’UNESCO.
Les sites et monuments historiques représentent l’histoire et ont laissé des traces remarquables qui doivent être transmises aux générations futures. Ces traces, sans être forcément des réalisations particulièrement remarquables, sont parfois un palais, une maison traditionnelle, un vestige architectural découvert lors de fouilles archéologiques, un cinéma, une école, bref tout immeuble qui présente des intérêts énoncés dans la définition que la loi togolaise donne du patrimoine culturel, démontre « togoculture ».
A ce titre, l’on peut citer la Cathédrale de Lomé, l’école professionnelle de Lomé ou « Brotherhome », le temple évangélique d’Apegamé, le monument aux morts de Lomé, le monument de l’Indépendance : Conçu et réalisé par l’architecte français Georges de Coustère assisté par Paul Ahyi, alors jeune peintre et sculpteur togolais, ce monument a été dévoilé le 27 avril 1960 date de l’indépendance du Togo, la Cathédrale de Kpalimé, le momnument aux morts de Kpalimé ; les ruines de Kamina, la poudrière allemande de Sokodé, le monument de sarakawa, le château Vial, place des Martyrs, etc.
Pour le patrimoine culturel immatériel, le Togo dispose d’un riche patrimoine culturel immatériel dont la protection et la valorisation ne sont pas prises en compte.
Ce patrimoine immatériel se manifeste à travers toutes les animations culturelles et festives, les cérémonies et rites initiatiques qui s’organisent au niveau des populations locales.
Les monuments naturels constitués par des formations physiques et biologiques ou par des groupes de telles formations qui ont une valeur universelle exceptionnelle du point de vue esthétique ou scientifique, les sites naturels ou les zones naturelles strictement délimitées, qui ont une valeur universelle exceptionnelle du point de vue de la science, de la conservation ou de la beauté naturelle.
Certains de ces aires sont érigés en parcs nationaux (Fosse aux Lions, Fazao-Malfakassa, Kéran) et en réserves de faune et de flore (Alédjo, Djamdè, Galangashie, Togodo-Nord, Abdoulaye, Togodo-Sud, Oti-Mandouri).
Aujourd’hui l’on rencontre malheureusement, suite à la croissance démographique jointe aux problèmes économiques et sociopolitiques de ces dernières années, la plupart de ces aires sont partiellement ou totalement envahies.