Pour contrer toutes éventuelles pandémies, notamment la variole de singe, le Togo vient de bénéficier d’un important appui financier de 11 milliards FCFA. Ce fonds a été alloué au Togo, ce lundi 19 août, dans le cadre du lancement du projet de renforcement de la préparation et de la réponse aux urgences sanitaires.
Ce financement est le fruit de l’appui du Fonds de lutte contre les pandémies, avec l’appui de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), de la FAO (Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture) et de l’Unicef (Fonds des Nations Unies pour l’enfance). « Le soutien et la collaboration de l’OMS, de la FAO et de l’UNICEF sont essentiels pour garantir le succès de cette initiative et construire un avenir plus sain pour tous », a indiqué la Directrice exécutive du Fonds de lutte contre les pandémies, Priya Basu.
S’inscrivant dans le cadre du projet « Renforcement de la préparation et de la réponse aux urgences sanitaires », ce financement a pour but de prévenir d’éventuelles crises sanitaires. Pour ce faire, plusieurs actions et initiatives sont prévues en vue de contrer de probables situations d’urgence sanitaire. Elles vont ainsi contribuer à améliorer les capacités de préparation et de résilience du système de santé publique du pays. Au rang des priorités, figurent la surveillance des maladies, le développement des systèmes de laboratoire, et le renforcement des ressources humaines, afin de mieux gérer et prévenir les éventuelles crises sanitaires.
Face à l’inquiétude née de la propagation du Mpox ou de la variole de singe dans le monde et en Afrique, ce financement vient donc renforcer les bases d’une lutte coordonnée contre les différentes pandémies. Selon l’OMS, le Togo est « exposé à un risque élevé d’apparition d’épidémies et d’épizooties, telles que le choléra, la méningite, la grippe aviaire, la fièvre de Lassa, l’Ebola, le Marburg et le Mpox. Ses longues frontières terrestres et la forte mobilité de sa population accroissent sa vulnérabilité aux maladies qui se propagent au-delà des frontières. »
« Ce projet vient à point nommé pour soutenir les interventions visant à améliorer les scores des indicateurs qui seront validés lors de la présente évaluation externe conjointe du RSI », a expliqué le ministre de la Santé et de l’Hygiène publique, Moustafa Mijiyawa. D’une durée de 3 ans, le projet devrait à son terme avoir un impact attendu sur l’amélioration des indicateurs du Règlement Sanitaire International 2005 (RSI 2005).
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