Malgré une accalmie dans les secteurs du transport et des loisirs, les prix de l’alimentation et du logement continuent de tirer l’inflation vers le haut.
Les Togolais doivent faire face à une nouvelle augmentation du coût de la vie. Selon les données publiées par l’Institut National de la Statistique et des Études Économiques et de Démographie (INSEED) et rapportées mardi par Eco & Finances, l’indice harmonisé des prix à la consommation (IHPC) a enregistré une progression de 1,8 % en mars 2025 par rapport à mars 2024.
L’alimentation reste le moteur principal de l’inflation
Ce sont les produits alimentaires et les boissons non alcoolisées qui pèsent le plus lourd dans cette évolution, avec une flambée des prix de 7,5 % sur un an. Une situation qui affecte directement les habitudes de consommation, notamment pour les familles aux revenus modestes.
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Le logement et la restauration suivent la tendance
Le secteur du logement, de l’eau, de l’électricité, du gaz et des combustibles enregistre une hausse de 1,7 %, reflétant les pressions sur les charges fixes des ménages. Du côté des restaurants et services d’hébergement, l’augmentation est plus modérée (+1,1 %), mais vient tout de même alourdir les dépenses quotidiennes.
Quelques respirations dans un paysage tendu
Dans ce contexte globalement haussier, deux secteurs font exception : les prix du transport baissent de 1,7 %, et ceux des loisirs, du sport et de la culture chutent de 4,8 %. Des replis qui, bien qu’appréciables, restent marginaux face à la pression exercée par les besoins de première nécessité.
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Avec une hausse globale contenue à 1,8 %, le Togo évite pour l’instant une envolée brutale des prix. Mais cette tendance confirme un ressenti partagé : vivre coûte un peu plus cher chaque mois. Une réalité qui pousse de nombreux citoyens à revoir leurs priorités, dans un contexte économique encore fragile.