Fiscalité et protection sociale : l’État se concerte avec le secteur privé

Gouvernement, patronat, Chambre de commerce, syndicats… tous réunis autour d’une même table pour pérenniser le dialogue public-privé. Ce 8 avril à Lomé, ces différents acteurs ont échangé en vue de « créer un environnement propice à l’épanouissement du secteur privé ».

Présidée par le ministre de l’Économie et des Finances, Georges Barcola, cette concertation a mis en lumière deux axes cruciaux : la fiscalité et la protection sociale. « Il y a trois mois, nous avons organisé un atelier sur la thématique : pour une administration publique plus favorable aux affaires », a rappelé le ministre. Cette nouvelle rencontre se veut une étape de plus vers une « administration publique plus agile et plus performante », a-t-il ajouté.

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Au cœur des échanges : la simplification du système fiscal ; moins de paperasse, plus d’efficacité. L’objectif est d’alléger les formalités pour les entreprises, surtout celles en phase de croissance. Ces concertations, réitérées et approfondies, témoignent d’un changement de cap. Elles visent concrètement à répondre aux attentes du secteur privé, surtout en ce concerne l’OTR et la CNSS.

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Sur le front de la protection sociale, c’est l’Assurance maladie universelle (Amu) qui attire les attentions. Accès équitable, couverture renforcée, sécurité pour les plus vulnérables : les intentions sont posées et les propositions aussi.

Ces concertations montrent une volonté assumée de transformer les freins en leviers. Désormais, l’État ne parle plus au secteur privé, mais parle avec lui.

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