Assainir le cadre de vie est une constante dans les préoccupations de l’Uemoa. Ce lundi 17 mars à Ouagadougou, l’institution a lancé «le Projet régional d’appui à la gestion durable des déchets et de réduction des polluants organiques persistants non intentionnels et de mercure».
Pendant cinq jours, «les acteurs clés seront mobilisés pour l’appropriation du projet et la mise en place d’une capacité régionale». En d’autres termes, il s’agit d’unir les forces, partager les savoirs et de bâtir une stratégie commune. Cette initiative vise à réduire l’impact de ces « déchets invisibles mais ravageurs » qui s’infiltrent dans l’air, l’eau, les sols, menaçant à la fois la biodiversité et la santé humaine.
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Soutenu par la BOAD et le Fonds pour l’environnement mondial, ce programme se veut exemplaire. Il prône une « gestion écologiquement rationnelle des déchets », en phase avec les grandes conventions internationales : Stockholm, Minamata, Paris. Initié par la Commission de l’Uemoa, ce projet va couvrir les pays de l’Uemoa.
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Ouagadougou ouvre la voie. Le combat contre la pollution toxique ne fait que commencer, mais déjà l’Afrique de l’Ouest montre qu’elle sait prendre les devants.