Le ministre des Enseignements primaire, secondaire et technique, Prof. Dodzi Komla Kokoroko a appris que des chefs d’inspection exigent des établissements privés laïcs et confessionnels relevant de leur ressort territorial, des contributions financières au titre de soutien aux activités d’animation et d’encadrement pédagogique.
Une pratique qui n’est pas du goût du ministre. En réponse, il appelle les directeurs régionaux de l’éducation et les chefs d’inspection à prendre des dispositions pour mettre immédiatement fin à ce soutien financier.
« Je rappelle à tous les chefs d’inspection de tous les niveaux d’enseignement que l’encadrement pédagogique de proximité fait partie de leurs missions régaliennes et ne saurait de ce fait, constituer une charge supplémentaire pour les promoteurs d’établissements privés dont la contribution à l’éducation de nos enfants est déjà très importante », écrit-il dans une note de service.
Pour le ministre, il s’agit de pratiques inappropriées qui entravent la marche éclairée vers une éducation équitable et inclusive.
Ainsi le ministre invite tous les chefs d’inspection qui ont déjà perçu des fonds de cette nature à les restituer sans délai aux établissements privés qui se seraient déjà acquittés à cette rentrée scolaire 2022-2023.