Jean-Pierre Fabre, leader de l’Alliance nationale pour le changement (ANC), intensifie la mobilisation en vue du meeting prévu le 23 mars prochain. Cette manifestation s’inscrit dans le cadre des actions menées par le front d’opposition, récemment constitué pour dénoncer la nouvelle constitution.
Ce front rassemble l’ANC, les Forces démocratiques de la république (FDR) ainsi que plusieurs organisations de la société civile proches de l’opposition. Ensemble, ces acteurs politiques et sociaux entendent faire entendre leur voix contre un texte qu’ils jugent controversé.
Une constitution sous le feu des critiques
Pour Jean-Pierre Fabre et ses alliés, la nouvelle constitution est loin d’assurer un véritable équilibre des pouvoirs. « Elle est bourrée d’anomalies et renforce le contrôle du pouvoir par le régime actuel », dénoncent-ils. L’opposition craint que cette réforme ne consolide davantage la mainmise du pouvoir en place, réduisant les chances d’alternance politique.
Une autorisation incertaine pour le meeting
Si l’opposition met tout en œuvre pour réussir cette mobilisation, l’incertitude plane quant à l’autorisation de la manifestation. Les autorités n’ont pas encore donné leur feu vert. Cela laisse planer le doute sur la tenue effective du rassemblement.
En attendant, le front d’opposition poursuit ses préparatifs et espère rallier un grand nombre de citoyens à sa cause, afin de faire pression contre cette réforme constitutionnelle jugée inacceptable.