Constitution de la Vè République : trois médecins au chevet des candidats aux deux postes suprêmes

Désignés pour évaluer la condition physique et mentale des candidats à la présidentielle et à la tête du gouvernement, trois éminents professeurs de médecine viennent de prêter serment devant la Cour constitutionnelle. Une étape-clé dans le processus électoral. Le  mardi 22 avril à Lomé, la cérémonie de prestation de serment de trois médecins appelés à jouer un rôle déterminant dans le cadre des élections à venir.

Devant les membres de la Cour constitutionnelle, les professeurs Dagnra Anoumou Yaotsè, Baragou Soodougoua et Saka Bayaki ont juré d’accomplir leur mission avec intégrité, compétence et discrétion.

Main droite levée, les trois spécialistes ont prononcé la formule d’usage : « Je jure de bien et fidèlement remplir ma mission dans le respect des lois de la République, de faire le rapport et de donner mon avis en mon honneur et en ma conscience et de respecter le secret professionnel ». Une déclaration qui scelle officiellement leur engagement.

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Trois experts pour une mission de confiance

Les intéressés ne sont pas des inconnus dans le monde médical. Tous trois officient à la Faculté des Sciences de la Santé de l’Université de Lomé et exercent au Centre hospitalier universitaire Sylvanus Olympio. Le professeur Dagnra, expert en bactériologie et virologie, dirige le service de laboratoire en parasitologie. Le professeur Baragou est à la tête du service de cardiologie, tandis que le professeur Saka assure la direction du service de dermatologie vénérologie.

Leur mission ? Vérifier que les prétendants à la magistrature suprême et à la présidence du conseil des ministres sont aptes, tant physiquement que mentalement, à exercer de telles responsabilités. Un rôle aussi discret que décisif dans la préservation de la stabilité institutionnelle.

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Feu vert de la Cour constitutionnelle

Le président de la Cour constitutionnelle, Djobo-Babakane Coulibaley, a officiellement pris acte de leur serment et les a invités à entrer dans leurs fonctions. Cette prestation est l’aboutissement d’un processus enclenché par une délibération de la Cour le 18 avril dernier, à l’issue de laquelle les trois professeurs ont été choisis pour constituer ce collège médical inédit.

À l’approche de l’échéance électorale, cette désignation vient rappeler que la transparence démocratique passe aussi par la vigilance sanitaire. En confiant cette mission à des spécialistes reconnus, les autorités entendent garantir que ceux qui briguent les plus hautes fonctions de l’État le fassent en pleine possession de leurs moyens. La République soigne ses fondations, en commençant par l’examen de ses futurs dirigeants.

 

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