Lomé a accueilli mardi le premier atelier d’une série dédiée au développement urbain et aux risques en Afrique de l’Ouest et dans la CEDEAO. Cet événement est porté par la Deutsche Gesellschaft für Internationale Zusammenarbeit (GIZ) GmbH, à travers les Initiatives résilience en Afrique (RIA) et Connective ities (CC), en collaboration avec la Commission de l’union africaine (CUA). Pendant trois jours, des spécialistes et acteurs du secteur ont débattu sur des stratégies à adopter pour renforcer la résilience urbaine dans la région.
Cet atelier a réuni des praticiens urbains, des représentants des collectivités locales, des experts internationaux ainsi que des partenaires du secteur privé et financier. Leur mission : explorer des approches innovantes pour gérer les risques liés à l’urbanisation rapide et au changement climatique.
“La république fédérale d’Allemagne fait de la résilience urbaine une priorité en Afrique. À travers le Programme de résilience urbaine en Afrique (AURP) et le programme Connective cities, nous mettons en place des plateformes d’apprentissage et de coopération entre villes africaines et allemandes afin de développer des solutions urbaines durables”, a souligné Camilla Gandolla, chargée d’affaires à l’ambassade d’Allemagne au Togo.
L’événement s’est clôturé jeudi par une visite de sites exemplaires dans la commune des Lacs 1 à Aného, illustrant des modèles de résilience urbaine.Les pays représentés lors de cet atelier incluent le Bénin, le Burkina Faso, le Ghana, le Mali, le Niger, le Sénégal, la Sierra Leone, le Togo et l’Allemagne.
Cette série d’ateliers vise à doter les participants d’outils concrets pour anticiper et gérer les défis urbains. Des discussions approfondies, des échanges d’expériences entre maires, experts et acteurs du développement urbain, ainsi que des ateliers pratiques permettront d’identifier des solutions adaptées aux réalités locales.