La décennie que l’on vient d’amorcer sera consacrée à la restauration des écosystèmes. Le Togo prend de l’avance en ce début d’année 2020 avec le 10e round du programme de micro financement du Fonds pour l’environnement mondial (Fem) qui permet à des organisations de la société civile de s’investir dans la préservation des ressources naturelles.
D’un coût total de 168 000 000 de FCFA, ce nouveau financement alloué par l’intermédiaire du Programme des Nations unies pour le développement (Pnud), à 9 organisations, concerne la lutte contre la dégradation des sols, la protection des eaux, la lutte contre les changements climatiques, la protection de la biodiversité, l’agro-écologie et la lutte contre la faim, l’accès aux énergies renouvelables, le recyclage.
Pour le représentant résident du Pnud au Togo, Aliou Mamadou Dia : « les ressources naturelles sont un capital qu’il faut préserver. Le jour où nous perdrons notre capital naturel, nous n’aurons plus rien ». Grâce à ce financement, Toro Mlawoo et ses collègues de l’ONG Action coopération rurale pour le développement en Afrique (Accord-Afrique) vont créer des plantations d’anacardiers dans cinq écoles riveraines du parc de Djamdè dans la préfecture de la Kozah. Le projet vise à augmenter la couverture végétale et à lutter contre les effets négatifs de changements climatiques, à travers la création de 10 ha d’anacardium orientale.
Grâce à l’action des communautés à la base en concertation avec les organisations de la société civile, l’on peut affirmer que la restauration des écosystèmes est sur la bonne voie au Togo.