La couverture sécuritaire des combats de lutte est suspendue partout au Sénégal « jusqu’à nouvel ordre », a annoncé le ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique, Jean-Baptiste Tine, dans un communiqué publié mardi.
Cette mesure a été prise à l’issue d’un combat de lutte organisé dimanche à l’arène nationale et émaillé d' »actes de vandalisme, de dégradations de biens publics et privés, d’autres atteintes aux biens et aux personnes, dont la plus regrettable a été l’agression mortelle d’un jeune dans la banlieue dakaroise », souligne le communiqué.
Ce « déchaînement de violence » noté avant et après le combat a débuté lorsque la police, constatant que « la jauge maximale (nombre de spectateurs) était atteinte », a décidé « de la fermeture des portes » de l’arène nationale, explique le communiqué.
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Le ministre reproche au Comité national de gestion de la lutte de n’avoir pas respecté ses « injonctions et recommandations » portant sur le respect des horaires, l’observation de la jauge et la définition d’itinéraires offrant moins de risques de confrontations entre groupes de supporters.
La lutte avec frappe est une discipline sportive très prisée au Sénégal où elle draine chaque week-end des milliers d’amateurs, dont des supporters prêts à tout pour le triomphe de leur lutteur. Fin
Xinhua