À l’approche des élections sénatoriales prévues pour le 15 février 2025, l’Union pour la République (Unir) et son démembrement Unir-Binah, font leurs armes sur le terrain. Dans une dynamique de conquête, le parti multiplie les rencontres pour galvaniser les troupes et rappeler l’enjeu crucial de ces élections, tant pour l’avenir politique du Togo que pour la consolidation des institutions de la 5e République.
Les 7 et 8 février derniers, les localités de Pagouda et Kétao ont accueilli des rassemblements de grande envergure. Présidées par le ministre des Travaux publics et des Infrastructures, Sani Yaya, coordinateur préfectoral d’Unir-Binah, ces rencontres ont attiré les figures majeures du parti, telles que Christian Eninam Trimua, ministre secrétaire général du gouvernement. Plusieurs députés et cadres locaux ont également pris part à ces échanges, afin de renforcer le message porté par le parti.
« Nous sommes à l’aube d’une nouvelle ère« , a souligné Sani Yaya, rappelant l’importance symbolique de ces élections, la première depuis l’adoption de la nouvelle constitution. « Cette élection du 15 février est la première de la 5e République et la dernière avant la mise en place du président du Conseil« , a-t-il précisé. Une occasion de faire évoluer les institutions et de poursuivre le développement du pays sous la houlette du président Faure Essozimna Gnassingbé.
Dans son discours, Christian Eninam Trimua a réaffirmé le caractère participatif de la nouvelle constitution. « La constitution actuelle a été avant tout une volonté du peuple« , a-t-il déclaré, insistant sur le fait que ce texte n’avait pas été façonné pour un individu, mais pour permettre à tous les Togolais de contribuer à la construction du pays. Cette approche ouverte et inclusive est au cœur de la politique du gouvernement.
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Au-delà de la présentation des enjeux, ces rencontres ont également permis de clarifier le rôle des sénateurs dans le cadre de la 5e République. La coordination Unir-Binah a ainsi expliqué les responsabilités et les fonctions des futurs sénateurs, tout en précisant le processus électoral. Ce fut aussi l’occasion de présenter les candidats du parti dans la préfecture : le militant Koudjolou Dogo et son suppléant, P’kla Tuw-Éléou.
Dans un contexte de forte concurrence, Unir-Binah a su mobiliser et convaincre. L’heure est à la mobilisation pour le 15 février, afin d’assurer une majorité au Sénat et permettre au président Faure Gnassingbé de poursuivre son projet de développement pour le Togo.