Paris s’apprête à accueillir l’un des rendez-vous majeurs de l’année : le Sommet mondial pour l’Action sur l’Intelligence artificielle. Les 10 et 11 février 2025, experts et décideurs du monde entier se réuniront au Grand Palais pour dessiner les contours d’une IA plus éthique, inclusive et tournée vers le développement.
Parmi les figures attendues, Cina Lawson, ministre togolaise de l’Économie numérique, jouera un rôle clé. Le 11 février à 14h, elle animera, aux côtés de l’ambassadeur français pour le numérique, une conférence en ligne dédiée à l’émergence d’une IA africaine souveraine. Une thématique cruciale, alors que le continent accélère sa transformation digitale.
L’Afrique à l’avant-garde de l’innovation
Aux côtés de Cina Lawson, ses homologues du Bénin, du Ghana et du Sénégal témoigneront de la montée en puissance de l’IA en Afrique. « 15 innovations africaines en IA y seront également présentées », preuve que l’écosystème technologique du continent est en pleine mutation.
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Parmi ces projets, Umbaji, une startup togolaise, dévoilera Yodi, un outil révolutionnaire de reconnaissance vocale. Sa mission est de « surmonter les barrières linguistiques » en facilitant la communication en éwé et en kabyè, deux langues largement parlées au Togo. Une avancée majeure dans un monde où la technologie doit s’adapter aux réalités locales.
Vers une IA au service du développement
Le Sommet, co-présidé par la France et l’Inde, ambitionne d’établir des « fondements scientifiques, solutions et standards d’une IA plus durable ». Une vision que partage Cina Lawson, convaincue que l’intelligence artificielle peut être un levier pour des secteurs clés comme l’éducation et la santé.
« L’ambition est d’en faire profiter des secteurs comme l’éducation et la santé », rappelait-elle lors des ateliers autour de l’IA. Une volonté de mettre la technologie au service du progrès humain, loin des seules logiques de marché.
L’événement s’annonce incontournable pour celles et ceux qui veulent comprendre et anticiper le futur de l’IA en Afrique. Les inscriptions sont ouvertes via le ministère de l’Économie numérique et de la Transformation digitale (MENTD).
