À quelques jours des élections sénatoriales prévues pour le 15 février, la Cour constitutionnelle a réaffirmé son engagement à garantir un scrutin transparent et équitable.
Par la voix de son président, Djobo-Babakane Coulibaley, elle a invité les 89 candidats en lice à signaler toute anomalie pouvant affecter le bon déroulement du processus électoral.
Des mesures de surveillance en place
S’exprimant sur les ondes de la radio nationale, le président de la Cour a assuré que des mécanismes internes de surveillance ont été instaurés pour détecter d’éventuelles irrégularités. Il a également précisé que l’institution se réserve le droit de s’autosaisir en cas de manquement constaté.
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Une compétition encadrée
La campagne électorale, officiellement lancée le 30 janvier, se déroule dans un climat relativement serein. Les 89 candidats, issus de formations politiques et de candidatures indépendantes, se disputent 41 sièges au sein de la nouvelle chambre haute. Le scrutin se fera au suffrage indirect, avec les conseillers municipaux et régionaux comme grands électeurs.
Ces élections marquent une étape clé dans la mise en place du Sénat, conformément aux réformes institutionnelles récentes. La cour constitutionnelle, garante de la régularité du processus, insiste sur l’importance d’un climat apaisé et d’une vigilance accrue pour préserver la crédibilité du scrutin.