La porosité des frontières en Afrique subsaharienne rend la lutte contre la crise sécuritaire au Sahel redoutable aux armées. Malgré les défis liés à cette guerre asymétrique, l’armée togolaise est farouchement engagée dans la lutte contre les groupes armés. Mercredi 20 novembre, une tentative d’infiltration de terroristes dans la localité de Ponio, située à la frontière avec le Burkina Faso a été vigoureusement repoussée par les Forces de défense et de sécurité togolaises.
Ce mercredi tôt le matin, plusieurs témoins cités par des sources médiatiques, ont signalé un mouvement suspect d’un groupe de terroristes en direction de la localité de Ponio. Alertées, les Forces de défense togolaises ont promptement réagi à cette attaque avec réactivité. Les soldats du Poste opérationnel avancé (POA) de Ponio, aidés par des unités de soutien, ont engagé le combat contre les assaillants à quelques encablures de la frontière avec le Burkina Faso.
Les combats se sont déplacés de l’autre côté de la frontière, précisément dans le village de Tambimbongou, situé à deux kilomètres au sein du Burkina Faso. La riposte est venue d’un hélicoptère de combat, qui a vaillamment repoussé les agresseurs. La bataille aurait été d’une férocité inouïe, selon des témoins. Les soldats togolais auraient combattu les terroristes avec une détermination et une fermeté sans relâche.
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« Plusieurs roquettes ont été tirées depuis les airs, déversant un feu nourri sur la zone ». Le bilan de l’attaque reste pour l’instant imprécis. Mais la riposte des FDS et leur fuite en direction du village burkinabé d’Oubiagou, situé à environ 20 kilomètres de Ponio, témoignent de la violence inouïe des combats.
Cette courageuse riposte des unités militaires togolaises s’ajoute à la dernière du vendredi 9 novembre où une attaque de grande ampleur a ciblé le Poste opérationnel avancé (POA) de Gbamonte. Une riposte énergique des Forces de défense et de sécurité a permis de neutraliser plusieurs terroristes, de confisquer des armes et des motos. Occasionnant des pertes importantes dans les rangs des groupes armés, cette riposte a ravivé la confiance des troupes. Ces réussites renseignent sur l’ampleur des sacrifices consentis par l’armée togolaise et la rigueur de l’engagement de chaque combattant.
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Néanmoins, la recrudescence des affrontements dans la région indique que les groupes armés sont déterminés à mettre à l’épreuve les capacités de défense des militaires togolais. L’unité nationale est un atout dans la lutte contre ce fléau à l’intérieur des frontières nationales.
