La République démocratique du Congo (RDC) a enregistré 15.664 cas potentiels de mpox (longtemps appelé variole du singe) et 548 décès depuis le début de l’année, a indiqué jeudi le ministre de la Santé Roger Kamba.
Cette annonce intervient après que l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a déclaré mercredi que le mpox constituait une urgence de santé publique de portée internationale, tirant la sonnette d’alarme quant à son potentiel de transmission accumulé à l’échelle mondiale. Les provinces du Sud-Kivu, Nord-Kivu, Tshopo (est), Equateur, Nord-Ubangi, Tshuapa, Mongala (nord) et Sankuru (centre) sont actuellement les plus affectées, a précisé le ministre.
Mardi, le Centre africain de contrôle et de prévention des maladies (CDC Afrique) a déclaré que l’épidémie de mpox en cours constituait une urgence de santé publique pour le continent. Selon l’agence de santé de l’Union africaine, 16 pays dans les cinq régions d’Afrique ont à ce jour été touchés par le mpox.
Sur le continent africain, le nombre de nouveaux cas de mpox signalés depuis le début de 2024 représente une augmentation de 160% par rapport à la même période en 2023. Selon l’OMS, cela fait plus d’une décennie que le mpox est présent en RDC et le nombre de cas signalés chaque année n’a cessé d’augmenter au cours de cette période.
Xinhua
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