C’est une prouesse accomplie par le Togo en matière d’amélioration des conditions de vie des populations. Le Rapport sur le développement humain 2023-2024 révèle pour la 5ème année consécutive, l’évolution de l’Indice de développement humain au Togo. Avec un indice de 0, 647 en 2023-2024, le Togo est classé 1er au sein de l’Uemoa et 4ème dans la Cédeao. Ce mardi 18 juillet, le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) a organisé un atelier de lancement du Rapport 2023-2024.
C’est en présence des membres du gouvernement et des partenaires de développement du Togo que le Rapport 2023-2024 a été remis symboliquement à laministre secrétaire général du gouvernement, Sandra Ablamba Johnson. Selon elle, les performances réalisées par le Togo sont la résultante des politiques impulsées par le chef de l’Etat, Faure Gnassingbé et la résilience des populations face aux chocs. Calculé sur la base des indicateurs tels que, l’espérance de vie, l’éducation et le niveau de vie, l’IDH montre que le revenu national brut par habitant est passé de 2167$ US en 2021 à 2214$ US en 2023-2024. Quant à l’expérience de vie à la naissance, elle s’établit à 61, 6 ans entre 2023-2024.
« Selon le présent Rapport 2023-2024, notre pays le Togo enregistre un progrès remarquable à l’instar des précédents Rapports. En effet, l’indice de développement humain du pays est passé de 0,539 en 2021-2022, à 0, 647 en 2023-2024. En conséquence, le Togo est passé pour la 5ème année consécutive 1er dans l’espace Uemoa et 4ème dans la Cédeao », a-t-elle déclaré. Selon la ministre, ces progrès montrent que le Togo a mis au cœur de sa politique une croissance axée sur le développement humain. C’est ce choix qui couronne la place du Togo dans le classement de l’IDH. Pour Sandra Ablamba Johnson, « avec ces belles performances, le Togo est en bonne voie pour franchir le seuil de la catégorie d’humain à revenu moyen, et ce seuil est à 0, 550. Cela veut dire qu’on est proche, et le vœu du gouvernement est d’arriver dans ce groupe de pays à revenu moyen ».
La représentante résidente du PNUD au Togo, Binta Sanneh, a invité le Togo a tiré profit de ce Rapport. « Je suis convaincue que ce Rapport sera une ressource précieuse pour les décideurs et les acteurs du développement pour façonner un avenir plus inclusif, plus durable et plus prospère pour tous. Tout en espérant que les idées et les recommandations formulées dans ce rapport serviront de base solide pour un avenir plus radieux et plus prometteur pour toutes et tous, je voudrais réitérer l’engagement du PNUD à accompagner le Togo sur la voie du développement et à renforcer notre coopération conformément à notre engagement commun de “ne laisser personne de côté” », a-t-elle indiqué.
Pour atteindre ces résultats, une kyrielle d’actions ont été menée par le gouvernement togolais sous l’impulsion du président de la République, Faure Gnassingbé. La création d’un cadre institutionnel fonctionnel avec plusieurs programmes et politiques destinés à promouvoir l’entrepreneuriat en général et celui des jeunes en particulier, tels que le Fonds d’appui aux Initiatives économiques des jeunes (FAIEJ) et le programme d’Accès des jeunes aux services financiers (AJSEF), etc, la promotion de l’inclusion économique et financière des femmes à travers le Fonds national de la finance inclusive (FNFI), la mise en place d’un cadre présentant un fort potentiel de marché sur des créneaux porteurs des filières des chaînes de valeur agricoles, et le développement du secteur des économies bleue, verte, circulaire et numérique, sont autant d’initiatives prises par le Togo, et qui militent en faveur de ces performances.
De façon globale, le Rapport fait état des inégalités et clivages qui se creusent entre les peuples. Face aux différentes crises qui se succèdent dans le monde, le Rapport sur le développement humain 2023-2024, évoque la nécessité de ”sortir de l’impasse”. Fournir des biens publics mondiaux en vue de réduire les inégalités et générer des bénéfices nets, tout en donnant plus de capacité d’agir aux personnes pris individuellement, serait une voie de sortie honorable pour l’humanité. « Notre espoir est de combattre les discours clivants », dit Antonio Guterres.
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