Le retour en grâce totale, de l’ancien bras droit de Faure Gnassingbé agite la toile depuis ce mercredi. Pascal Bodjona, l’ex-directeur de cabinet du président de la République, l’ancien ministre d’Etat, ministre de l’Administration territoriale, de la décentralisation et des collectivités a été, en effet nommé le vendredi 29 décembre 2023, conseiller spécial chargé des Affaires politiques par le chef de l’Etat Faure Gnassingbé.
Oui, la toile est en ébullition et c’est de bonne guerre. Car avec ce grand deal politique, un événement politique de ce début d’année, c’est d’abord Faure Gnassingbé qui laisse transparaître sa grande fidélité en amitié. Une valeur très rare dans les officines politiques surtout celles de notre pays. Et pour ceux qui connaissent bien l’histoire, on peut bien s’amuser à se demander par exemple : si le retour d’un Jean-Pierre Fabre à l’UFC est imaginable un beau jour ? Ou encore si le retour d’un certain Me Apevon au CAR est pensable?
Question anodine, certes. Mais, très objectivement, ele finit par montrer combien, la discipline, la fidélité aux principes, etc. demeurent les maîtres-mot au sein de la mouvance UNIR.
Pascal Bodjona, à lui seul, en effet, c’est toute une histoire, tout un patrimoine, toute une masse d’histoires pour UNIR. Et le président de la République, Faure Gnassingbé, tout visionnaire sait le lui rendre à juste titre, sonnant le glas des turpitudes que tous les Togolais connaissent.
Retour à la droite de Faure Gnassingbé
C’est par un décret datant de fin décembre que Pascal Bodjona est porté sur ce nouveau piedestal. Il va désormais se charger des affaires politiques à la présidence de la République.
Ainsi, le fils de Kouméa signe son retour après avoir été écarté des affaires depuis sa supposée implication dans l’affaire de l’émirati.
Né le 17 mai 1966, Pascal Akoussoulèlou Bodjona a été successivement directeur de cabinet de la Présidence de la République et ministre de l’Administration territoriale, de la décentralisation et des collectivités avec l’avènement de Faure Gnassingbé au pouvoir en 2005.