La création de cette association fait partie du processus de réalisation du plein potentiel de la zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf).
La Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf) vient de se doter d’une association visant à promouvoir le commerce intra-africain des matières premières et des services connexes. L’information a été annoncée par le secrétariat de la ZLECAf. Dénommée « Association des bourses de matières premières de la ZLECAf » (A-ACX, en acronyme anglais), la nouvelle structure a été fondée par 16 bourses de matières premières et institutions connexes de plusieurs pays africains dont le Nigeria, l’Afrique du Sud, l’Éthiopie, le Rwanda, le Ghana, le Kenya, entre autres.
« La création de l’A-ACX est un moment charnière dans le processus de réalisation du plein potentiel de la zone de libre-échange continentale africaine », a souligné le secrétariat de la ZLECAf. « La promotion du commerce intra-africain des matières premières et des services connexes est au cœur de la mission de l’A-ACX », a-t-on ajouté. En effet, « l’Afrique possède d’abondantes ressources naturelles, mais le manque de mécanismes commerciaux et d’infrastructures efficaces a entravé la réalisation de son potentiel », a-t-on constaté. « L’A-ACX vise à combler ce fossé en facilitant l’échange de biens et de services entre les nations africaines. Ce faisant, elle créera de nouvelles opportunités pour les entreprises, renforcera la diversification économique et réduira la dépendance à l’égard des marchés extérieurs », a-t-on poursuivi.
Projet phare de l’Union africaine (UA), la ZLECAf devrait créer, à terme, un marché unique pour la libre circulation des biens, des capitaux, des services et des personnes, sans aucun droit de douane et sans autres restrictions aux frontières. Les échanges dans le cadre de la première phase de ce projet ont débuté le 1 er janvier 2021. Si elle est entièrement mise en œuvre, la ZLECAf pourrait accroître les revenus régionaux de 9 pour cent, soit 571 milliards de dollars, d’après la Banque mondiale (BM). La croissance des emplois et des revenus qui en résultera pourrait contribuer à sortir jusqu’à 50 millions de personnes de l’extrême pauvreté, à l’horizon de 2035, selon la même source.
dpa